Ce que personne ne vous a encore dit sur l’immatriculation des trottinettes électriques en 2025 : découvrez la méthode secrète pour éviter les pièges et rouler en toute légalité

Immatriculer sa trottinette électrique en 2025 : guide pratique, règles strictes et pièges à éviter #

Comprendre la nouvelle réglementation des trottinettes électriques #

Le décret 2022-XXX, acté pour une entrée en vigueur générale à l’automne 2025, bouleverse l’encadrement des trottinettes électriques. Les véhicules pouvant dépasser 25 km/h ou dotés d’une puissance motrice supérieure à 350 watts accèdent à la catégorie des véhicules terrestres à moteur. Cette nouvelle classification les assimile à des cyclomoteurs et soumet leurs utilisateurs à une série d’obligations inédites pour ce mode de déplacement. Les modèles homologués route sont directement visés, tandis que les trottinettes bridées et destinées à un usage privé conservent un régime plus souple. Selon le Ministère de l’Intérieur, cette réforme vise à enrayer la hausse des sinistres, enregistrée à hauteur de près de 2900 accidents impliquant des EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés) recensés en France en 2024.

  • Critère de vitesse : tout engin susceptible de rouler à plus de 25 km/h tombe sous la nouvelle réglementation.
  • Homologation route : obligatoire pour l’immatriculation, contrôlée par le constructeur.
  • Assurance spécifique : alignée sur les standards des cyclomoteurs.

Quels modèles de trottinettes sont concernés par l’immatriculation ? #

La distinction imposée par la loi d’orientation des mobilités cible une partie spécifique du marché. Sont donc concernés :

  • Les trottinettes électriques non bridées capables d’atteindre plus de 25 km/h
  • Les modèles dont la puissance moteur continue excède 350 watts
  • Les versions homologuées route, souvent commercialisées par des constructeurs tels que Dualtron (Minimotors) ou Kaabo (leader sur le segment puissance)

Les trottinettes bridées, limitées en usine à une plage inférieure ou égale à 25 km/h — à l’instar du modèle Xiaomi Mi Electric Scooter 3 Lite — restent exclusivement soumises au régime des vélos : pas d’immatriculation ni de carte grise requise. Avant d’engager toute démarche, il est essentiel de vérifier la catégorie exprimée sur la fiche technique constructeur.

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Documents indispensables pour l’immatriculation d’une trottinette électrique #

Contrairement aux procédures simplifiées rencontrées pour un vélo, la demande de carte grise pour trottinette électrique nécessite la constitution d’un véritable dossier administratif. Les autorités telles que la Préfecture de Police de Paris n’accordent l’immatriculation que sur présentation de l’intégralité des pièces décrites ci-dessous.

  • Certificat de conformité (COC) fourni par des constructeurs homologués (Minimotors, Kaabo, Inokim…)
  • Justificatif d’achat ou facture nominative, précisant le modèle et la date de transaction
  • Pièce d’identité officielle : carte nationale d’identité, passeport, titre de séjour en cours de validité
  • Attestation d’assurance responsabilité circulation, délivrée par des groupes spécialisés tels que Maif ou AXA France
  • Eventuellement : justificatif de domicile de moins de trois mois

En l’absence d’un certificat d’homologation délivré par le fabricant, la demande de carte grise sera systématiquement rejetée, et l’utilisation du véhicule sur la voie publique interdite.

Étapes et démarches administratives : comment obtenir sa carte grise trottinette ? #

L’exigence administrative, centralisée par l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS), veut fluidifier l’enregistrement des nouveaux VTM. L’ensemble de la procédure, adaptée depuis avril 2025, se déroule exclusivement par voie numérique et se présente ainsi :

  • Accès au portail officiel de l’ANTS et ouverture d’un compte utilisateur
  • Remplissage du formulaire “Déclaration de mise en circulation d’un véhicule terrestre à moteur”
  • Transmission des pièces numérisées (COC, facture, identité, assurance)
  • Règlement de la taxe d’immatriculation (de 35€ à 70€ selon la région) directement en ligne
  • Réception par courrier de la carte grise et de l’attestation d’immatriculation provisoire
  • Pose obligatoire d’une plaque d’immatriculation moto format réduit à l’arrière de la trottinette

De nombreux utilisateurs font appel à des plateformes spécialisées (Cartegrise.com, Euro Conformité) pour vérifier la conformité de leur dossier, accélérer la procédure et éviter les rejets. Cela s’avère pertinent au vu de la nette augmentation des refus constatés durant les contrôles en Île-de-France depuis mai 2025.

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Quels risques en cas de non-immatriculation ? #

Les forces de l’ordre appliquent désormais une politique de tolérance zéro lors des opérations de contrôle routier. Rouler sans carte grise expose tout conducteur à une amende forfaitaire de 135 euros, rapidement majorée à 1500€ en cas de récidive dans les deux mois. Plusieurs cas médiatisés à Bordeaux et Nice ont conduit à l’immobilisation immédiate de trottinettes haut de gamme, impliquant même la saisie pour “mise en danger des tiers”.

  • Amende immédiate : 135€ (quatrième classe)
  • Sanctions aggravées : jusqu’à 1500€ (cinquième classe) si la récidive est constatée sous 60 jours
  • Immobilisation et saisie lors de circonstances aggravantes (accident, récidive, fausse déclaration)
  • Absence d’assurance valide : peut entraîner des poursuites pénales en cas de dommages corporels causés à autrui

Le taux de verbalisation concernant les trottinettes électriques non conformes a progressé de 32% dans la métropole de Lyon entre janvier et juin 2025 selon la Préfecture du Rhône. Ce dispositif s’applique également aux touristes utilisateurs de services de location tels que VOI ou Dott en cas de modèles puissants.

La question de l’assurance et des conditions de conduite #

Le durcissement législatif s’accompagne de l’obligation d’assurance pour tous les modèles nécessitant immatriculation. L’assurance responsabilité civile circulation, similaire à celle exigée pour les scooters, reste non négociable. Les assureurs spécialisés comme Direct Assurance, Groupama ou La Parisienne Assurances proposent des formules adaptées, dont la tarification démarre à 5,90€/mois pour un modèle de 500 watts.

  • Le souscripteur doit avoir au moins 14 ans — l’âge est vérifié lors de la déclaration initiale sur l’ANTS
  • Brevet de Sécurité Routière (BSR) obligatoire, à justifier avec attestation officielle
  • Seule une assurance nominative est acceptée par les préfectures : pas d’assurance collective ni généralisée tirée de loisirs

Le groupe Macif a recensé plus de 780 sinistres impliquant des trottinettes rapides en France métropolitaine sur le premier semestre 2025, soulignant l’enjeu sécuritaire de cette obligation. L’absence d’assurance lors d’un contrôle conduit immédiatement à l’interdiction de circuler et engage la pleine responsabilité civile et pénale du conducteur en cas d’incident.

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Anticiper l’évolution de la législation et bonnes pratiques à adopter #

Les acteurs de la mobilité douce anticipent une extension du champ d’application de l’immatriculation dès 2026, notamment aux EDPM jusqu’alors tolérés sous 25 km/h. Le Commissariat Général au Développement Durable signale l’ouverture de nouveaux débats sur la norme ISO 4210-10 visant à renforcer le contrôle technique de ces véhicules.

  • S’informer régulièrement auprès de la Préfecture ou du site service-public.fr sur les évolutions réglementaires
  • Privilégier les modèles déjà conformes aux normes de circulation routière (homologation, éclairage, système de freinage CE…)
  • Conserver l’intégralité des documents d’achat et d’assurance — utiles en cas de perte de plaque ou de contrôle inopiné
  • Respecter systématiquement la procédure d’immatriculation pour chaque nouvel achat ou importation

S’adapter à la transformation réglementaire du marché s’impose comme une garantie de sécurité et de tranquillité. Les évolutions attendues suggèrent des contrôles plus fréquents et des exigences croissantes, à l’exemple de l’officialisation d’un “permis trottinette” débattue à l’Assemblée Nationale lors du “Forum Mobilité 2025”. Notre préconisation : optez pour un modèle adapté à vos besoins et à votre profil de déplacement, soignez chaque étape administrative, et restez réactif à toute publication au Journal Officiel.

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